Le peintre du travail,
Maximilien Luce fonde sa carrière dans le monde de la caricature et de l’art, à travers la lutte ouvrière. Auteur de différents supports de l’extrême gauche comme les affiches, lithographies, les illustrations de journaux ou brochures, il attire l’attention de beaucoup de lectorat. Quelles en sont les raisons ?
Un artiste militant
C’est un peintre militant qui use travaille en tant que graveur, affichiste et portraitiste. Il suit des cours au sein de l’institut des arts décoratifs de Paris.
Maximilien Luce, retranscris à travers ses peintures la misère dans lequel vit le monde ouvrier. Il met en avant les chantiers, les petits métiers ainsi que les aciéries dans ses toiles. Sa carrière en 1872 a débuté en tant que graveur dans l’atelier d’Eugène Froment. Il commence à produire de nombreuses gravures et illustrations pour les journaux. D’ailleurs,
Maximilien Luce est un des artistes des galeries Michel Estades. C’est un fils d’ouvrier ayant une aspiration particulière à l’idéal égalitaire. Il a fait des études en académie Suisse, une fois terminée il sortit ses premières œuvres en 1876. En effet, au long de son travail dans l’atelier Froment, ce dernier l’emmena à Londres pour travailler pendant deux mois.
Le néo-impressionnisme de Luce
Le pointillisme et le divisionnisme de couleur sont le fruit de son étude de l’impressionnisme. En effet en 1886,
Maximilien Luce peint beaucoup d’œuvres en tons rapprochés. Puis, un an après, il expose ses peintures lors du salon organisé par la société des artistes indépendante. Il est entré dans le monde du néo-impressionnisme par le biais de Camille Pissarro. Ce dernier a remarqué la division de tons qu’il usait à travers ses peintures. En effet, cet artiste est très proche des anarchistes surtout des journalistes fondateurs de la revue l’hebdomadaire ainsi que de la Révolte. Ainsi en 1888, il expose 10 toiles à la revue indépendante, ensuite il fait l’objet d’article d’éloge auprès de la revue cravache.
Exposition et anarchisme
Les œuvres de ce peintre sont exposées dans la galerie Durand-Ruel où ils reconnaissent la majeure partie de leurs succès. Puis nombreux autres étalages s’ensuivent. C’est le plus fécond néo-impressionniste qui a produit plus de 2000 peintures. D’ailleurs, il contribue à l’illustration de principales revues basées sur la structure socialiste et anarchique. Il fut même une époque où il est écroué pour association de malfaiteurs. En effet, il est considéré être un anarchiste dangereux juste après sa visite d’Alphonse XIII à Paris, il est encore arrêté. Jusqu’à maintenant ses œuvres ornent les musées mondiaux de France, Suisse ou bien des Etats-Unis.